Palais princier

Comme pour tout monument historique, il faut bien évidemment se garder des visions monolithiques. Un bâtiment est le résultat de strates, modifications diverses au cours du temps, entre vicissitudes et projets. La période du prince Albert Ier est propice aux modifications, le tournant du siècle, la Belle Epoque et ses exigences esthétiques comme son contexte industriel l'expliquent. La volonté du prince, féru d'innovations et soucieux d'aménager au mieux y est également pour beaucoup. La princesse Alice a également joué un rôle non négligeable, notamment en ce qui concerne la décoration, rajeunissant l'aspect plus austère de la demeure sous le règne de Charles III. On peut signaler deux points. A l'extérieur, comme le rappelle Thomas Blanchy dans la "Minute Albert Ier", il faut signaler la construction d'une nouvelle aile, la tour Sainte-Marie et la tour de l'Horloge, aux pierres blanches, qui se substitue à la partie précédente détruite par le tremblement de terre de 1887. L'architecte, Charles Normand (1858-1934), donne une touche néo-médiévale à l'ensemble, s'inspirant des palais italiens de Florence et Ravenne.  Sur la plan intérieur, la grande nouveauté, c'est l'arrivée de la fée électricité à Monaco, et plus particulièrement au Palais, à la fin du XIXe siècle. On consultera à ce propos l'article de Stéphane Lamotte, Une fée à Monaco.

Palais princier

Le Palais de Monaco

Les Carabiniers du Prince

Hommage des colonies 

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Séance photographique dans les Jardins du Palais

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