Madère
Madère, pour le prince Albert Ier est l'archipel de l'amour et des recherches scientifiques.
"Si la vue de Madère m'émeut tellement, c'est que mon sort y a été définitivement arrêté. [...] En 1879, j'y avais connu Alice, duchesse de Richelieu, et bientôt après, j'établissais avec elle des relations affectueuses qui aboutirent à notre mariage".
Albert Ier de Monaco
Ce dossier, consacré à un lieu de mémoire emblématique de la vie privée et de la carrière de navigateur du prince, a été constitué à partir de l'exposition préparée dans le cadre du lancement des "Explorations de Monaco" par S.A.S. le prince Albert II, présentée au Musée d'histoire naturelle de Funchal du 6 septembre 2017 au 7 janvier 2018, intitulée "Un prince explorateur. Albert Ier de Monaco à la découverte de Madère (1879-1912".
L'exposition fait l'objet d'un compte rendu réalisé par les commissaires de l'exposition, Thomas Fouilleron, Jacqueline Carpine-Lancre et Thomas Blanchy. Elle réunit des documents provenant des Archives du Palais de Monaco, des Archives et Bibliothèque de Madère et du Musée océanographique de Monaco (principalement ici dans les images choisies).
Le prince héréditaire, trentenaire, arrive pour la première fois à Madère, le 28 février 1879, à bord de l'Hirondelle, sur laquelle il a navigué pour son plaisir pendant cinq ans. Au cours des quelques jours de sociabilité mondaine passés sur l'île, il fait la connaissance d'Alice Heine (1857-1925), alors mariée au marquis de Jumilhac.
En 1888 et 1889, c'est l'amour qui ramène le prince à Madère.
Entre 1897 et 1912, six campagnes scientifiques du prince incluent l'archipel de Madère.
Avec les archipels des Açores et du Svalbard, il s'agit d'un des lieux phares de la vie personnelle et scientifique du prince.
Le prince l'évoque dans son récit de voyage, La Carrière d'un navigateur, notamment au chapitre V, "A la chasse" (p. 75, réédition de l'Institut océanographique, 2022) : "Au mois de mars 1879, en approchant de Madère, avec ma goélette l'Hirondelle, j'aperçus non loin de Funchal, son chef-lieu, une chaîne de petites îles allongées, montagneuses, dont le profil hérissé tranchait sur un ciel tout bleu, comme la nageoire dorsale d'un monstrueux poisson qui se serait échoué sur un bas-fond."
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Mémoire de l'oeuvre du prince Albert Ier à Madère
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îles Desertas
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