Voyages

Voyages

Le voyage, dans la tradition de la formation des Souverains, permet au prince de parfaire sa connaissance du monde et des hommes. 

Jacqueline Carpine-Lancre, historienne du Prince Albert Ier, décrit en ces termes son goût pour l'itinérance :

"Le Prince et la découverte du monde

Lorsque la guerre franco-prussienne éclate, le Prince se met à la disposition de la Marine française où le grade de lieutenant de vaisseau lui avait été conféré par Napoléon III. A la chute de l’Empire, il regagne Monaco ; il reprend ses voyages terrestres et ses navigations à bord de l’Isabelle II, remplacée à l’automne 1873 par une goélette, construite onze ans plus tôt à Gosport par les chantiers Camper & Nicholson. Il rebaptise Hirondelle ce magnifique voilier de 32 mètres de longueur et d’un déplacement de 200 tonnes. Il sillonne la Méditerranée occidentale (1875, 1876 et 1877), l’Atlantique jusqu’aux archipels des Canaries, de Madère et des Açores (1879) et les eaux des îles Britanniques et de l’Islande (1882). Ces voyages sont destinés à parfaire son expérience d’officier de marine, car il juge que sa situation de Prince héréditaire ne le dispense pas d’acquérir un métier.

Dans l’intervalle des croisières, le Prince Albert parcourt la plupart des pays européens. Ses notes témoignent de son attention et de son discernement : elles ne se limitent pas au pittoresque des paysages et à l’intérêt des monuments. Elles abondent en remarques sur les données économiques, ethnographiques et géopolitiques. Les connaissances linguistiques du Prince ne cessent de s’étoffer. Ses publications littéraires, en particulier son ouvrage autobiographique, La carrière d’un navigateur, attestent de sa parfaite maîtrise de la langue française ; il a des connaissances approfondies de l’anglais, de l’allemand, de l’espagnol et de l’italien ainsi que des notions de portugais. Grâce à ses séjours à Tanger et en Algérie, ses randonnées en Tunisie et dans le Rif, il possède des rudiments d’arabe."

Jacqueline Carpine-Lancre, site CSM, 2012.

Avant elle, le Ministre d'Etat, Pierre de Witasse, en lors de l'hommage rendu au Prince dans le cadre du centenaire de sa naissance, le samedi 13 novembre 1948,  évoquait la même thématique :

"Le génie du Prince Albert étoufferait lui aussi entre le Cap d'Ail et le Cap-Martin. Cet homme universel que le mystère attire, que la science retient, que les hommes déçoivent et qui n'aime nu fond que l'humanité, intéressé par le présent dans la mesure où i1 prépare l'avenir, passionné par la recherche et par l'invention. Prince de Monaco, sans doute, mais citoyen du monde, il lui faut l'air salubre et le vent du large, l'horizon le plus vaste, le ciel le plus profond et l'inconnu des abîmes. Son refuge sera l'océan".

Journal de Monaco, numéro spécial relatant les cérémonies commémoratives du centenaire de la naissance du Prince Albert Ier, 13 novembre 1948.

 

 

 

 

<span x-html="highlightInnerHTML('Voyage à Lisbonne, 1920')"></span>

Voyage officiel à Lisbonne, 5-8 novembre 1920, à bord de la Giralda.

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<span x-html="highlightInnerHTML('Le prince et le chef amérindien Plenty Coups')"></span>

Cody, Wyoming (États-Unis), 17 septembre 1913.

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<span x-html="highlightInnerHTML('Un cyclone')"></span>

Entre Terre-Neuve et Lorient, la première Hirondelle est prise dans un cyclone le 23 août 1887. Deux documents témoignent de cet épisode emblématique de la carrière de navigateur du prince.

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