Affaire Dreyfus
L'engagement du prince Albert Ier dans l'affaire Dreyfus (1894-1906) est certainement le meilleur exemple de la force de ses convictions et la meilleure expression de ses idées humanistes, au service de la justice et de la liberté.
L'implication du prince est aussi riche que le déroulement de l'Affaire. Elle se manifeste tout d'abord dans sa correspondance (avec Flore Singer, Joseph Reinach, Alfred et Lucie Dreyfus eux-mêmes), dans ses relations politiques (avec Félix Faure et Emile Loubet), mais également dans la réaction des antidreyfusards, notamment par la presse nationaliste française qui mène une campagne virulente contre le prince, en convoquant les stéréotypes de la légende noire de la principauté.
Le prince accueille également en principauté des dreyfusards notoires, en délicatesse avec leur hiérarchie. C'est le cas de l'abbé Louis Pichot, qui devient curé de la paroisse Sainte-Dévote, à Monaco, en 1900.
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