William Speirs Bruce. Un homme, un prince

William Speirs Bruce. Un homme, un prince

William Speirs Bruce, océanographe écossais spécialiste des pôles, né à Londres le 1er août 1867 et mort à Édimbourg le 28 octobre 1921 a participé à deux campagnes scientifiques du prince au Spitzberg, celles de 1898 et de 1899.

Dans la Carrière d’un navigateur, le prince narre un épisode de la première campagne : « Retardée par l’accueil bienveillant qui saluait son apparition sur la mer, la Princesse-Alice ne put gagner Tromsoe de bonne heure. Elle quitta cette ville, l’une des plus septentrionales du monde, le 28 juillet avec un personnel scientifique ainsi composé : MM. le docteur Richard, chef de mon laboratoire, et Neuville, du Muséum de Paris, pour la zoologie ; Buchanan, de l’université de Cambridge, pour la physique ; Brandt, de l’université de Kiel, pour certaines recherches sur le plancton ; Bruce, naturaliste écossais, vétéran de plusieurs campagnes aux régions des deux pôles ; Lovatelli, peintre italien, pour consacrer son art à certaines exigences scientifiques et aux éventualités pittoresques du voyage. »

Spécialiste du Svalbard, Bruce reçoit divers prix pour ses travaux polaires mais ne sera pas considéré à sa juste valeur, notamment par la Royal Geographical Society, sans doute en raison de son nationalisme écossais et de ses faiblesses en relations publiques. Aujourd’hui, son œuvre est réévaluée, celle de l’expédition Scotia et, en général, sa contribution à l’exploration polaire.