Le Grand Prix  (aréoronautique) de Monaco en 1912

Le Grand Prix (aréoronautique) de Monaco en 1912

Jules Fischer se classe premier. Maurice Farman se classe deuxième (c'est dans ce deuxième hydro-aéroplane que prend place le prince Albert Ier, après la compétition, le 16 avril 1912, voir la rubrique Espace documentaire/Intérêts/Aéronautique/)

"Le dimanche 31 mars 1912, s’achève la toute première compétition aéronautique à l’échelle mondiale mettant en opposition des aviateurs pilotant des hydro-aéroplanes, dont Camille Blanc de l’International Sporting Club de Monaco est à l’origine. Cette manifestation se tient dans la principauté monégasque depuis le 24 mars 1912, pas moins de huit pilotes se sont ainsi affrontés dans différentes épreuves, au nombre de six exactement : départ et amerrissage dans une eau calme et agitée, trajet à réaliser entre des bouées avec un départ sur l’eau puis une arrivée sur la terre ferme, survol d’un circuit avec départ sur terre et arrivée sur l’eau. Il était possible de remporter pour chacune d’elles 1 à 4 points.

Ce sont les appareils mis au point par les frères Henry et Maurice Farman qui se sont illustrés lors des épreuves : Jules Fischer qui pilotait l’appareil biplan de Henry s’est ainsi classé premier, remportant 8 000 francs de gain. L’appareil en question disposait de flotteurs doubles et sa motorisation était assurée par un bloc Gnome Gamma revendiquant une puissance de soixante-dix chevaux.

L’hydro-aéroplane de Maurice Farman a permis à son pilote, Eugène Renaux, de se classer deuxième et de remporter 4 000 francs. Là aussi, il s’agissait d’un biplan équipé de trois flotteurs avec comme motorisation un bloc Renault V8 de soixante-dix chevaux de puissance." source, air-journal, Stéphanie Meyniel, 31/03/2015.