Sociabilité savante

Sociabilité savante

La présence du prince dans de nombreuses académies et sociétés contribue au rayonnement des ses travaux et à celui de la principautés et lui assure un solide réseau au sein de l'internationale des savants qui lui sera fort utile lors de ses engagements dans l'affaire Dreyfus ou lors de son combat pour la paix.

Dès 1883, il  est élu membre titulaire de la Société d’anthropologie de Paris. Très intéressé par les questions concernant l’origine et l’évolution de l’Homme, il entame ses premières fouilles dans les grottes de Baoussé-Roussé par la Barma Grande, avec le carrier Francesco Abbo. Après ses rencontres avec Albert Gaudry, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, qui fit reconnaître en 1859 par l’Académie des Sciences la contemporanéité de l’Homme et des animaux fossiles. Le 16 novembre de la même année, Albert Ier de Monaco, publie son premier texte, « Sur les résultats partiels des deux premières expériences pour déterminer la direction des courants de l'Atlantique Nord », par S.A.S. le Prince Albert de Monaco, dans le bulletin des Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. En 1885, le 4 décembre, il devient membre de la société de Géographie. Le 27 avril 1891, il est élu correspondant de l’Académie des Sciences de Paris, dans la section de géographie et navigation. Le 29 mars 1909, consécration, il est élu associé étranger de l’Académie des sciences de Paris, il remplace la place laissée vacante par le décès de Lord Kelvin, et rejoignant ainsi la "noblesse moderne".

 

Le 31 mars 1909, suite à l’élection du prince comme membre associé à l’Académie des Sciences, l'ancien président de la République française, Emile Loubet écrit : 

"Monseigneur, j’apprends seulement ce matin la belle élection de l’Académie des Sciences et je vous adresse mes plus sincères félicitations. Depuis quelque temps j’étais assuré du succès dont je n’avais d’ailleurs jamais douté. L’Académie par la presque unanimité de ses suffrages a rendu justice à vos travaux et à vos mérites. Il ne pouvait en être autrement dans notre beau pays de France que vous aimez tant.  C’est de tout cœur que je me réjouis d’une élection qui n’ajoute rien sans doute à vos mérites mais qui est la juste reconnaissance des représentants de la science pour laquelle vous avez tant fait."

 

<span x-html="highlightInnerHTML(`Le\u0020prince\u0020Albert\u0020en\u00201884`)"></span>

Cliché du 6 août 1884, offert par M. Georges Révoil, Société de Géographie.

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<span x-html="highlightInnerHTML(`Admission\u0020du\u0020Prince\u0020Albert\u0020Ier\u0020\u00E0\u0020l\u0027Acad\u00E9mie\u0020des\u0020sciences,\u0020le\u002029\u0020mars\u00201909`)"></span>

Lettre des secrétaires perpétuels informant le prince de son élection, en attendant la promulgation du décret par le président de la République.

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<span x-html="highlightInnerHTML(`Ep\u00E9e\u0020d\u0027acad\u00E9micien\u0020et\u0020uniforme\u0020de\u0020l\u0027Institut.`)"></span>

Ces deux documents illustrent les deux attributs principaux de l'académicien, l'épée et l'uniforme.

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<span x-html="highlightInnerHTML(`Albert\u0020Ier\u0020au\u0020mariage\u0020de\u0020la\u0020princesse\u0020Charlotte\u0020de\u0020Monaco\u0020et\u0020du\u0020comte\u0020Pierre\u0020de\u0020Polignac,\u0020le\u002020\u0020mars\u00201920`)"></span>

Le prince est en habit de l'Institut de France, devant la cathédrale de Monaco, lors de la cérémonie religieuse du mariage.

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