
Environnement
La préoccupation pour l'environnement du prince Albert Ier s'exprime à divers niveaux. Ses travaux océanographiques lui font prendre conscience de la nécessité de protéger mers et océans et de limiter les dégâts de la surpêche. D'autre part, son voyage aux Etats-Unis en 1913, quand il parcours le Wyoming, lui fait découvrir les vertus des parcs nationaux. Il veut importer ce modèle en Europe, et notamment dans les Pyrénées, lieu de retraite qu'il affectionne particulièrement.
En décembre 1920, lors de l'inauguration de la station et du Grand-Hôtel de Font-Romeu, il a ses mots qui expriment ses idées avec force :
« Pour atteindre ce but, rien de mieux n’existe maintenant que les “Parcs nationaux” multipliés par les Américains, chez eux, et sous d’autres formes plus larges par les Anglais, en Afrique. Aux Pyrénées, ils préserveraient dans leur ensemble les trésors de la nature ; ils mettraient un terme à l’émotion qui grandit chez les hommes de goût, en arrêtant la décomposition qui menace les sites et les solitudes, toute la nature sauvage qui glorifie encore la joie de vivre. En effet, l’homme n’a pas seulement besoin de satisfactions matérielles : à certains moments et quelle que soit son orientation, il veut se rapprocher des milieux où l’on s’endort au calme de la paix tandis que la vie reprend son équilibre." (Journal du prince, 28 décembre 1920).

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