Lancement de la Seconde Hirondelle, "le dernier bateau"

Lancement de la Seconde Hirondelle, "le dernier bateau"

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Langue Français
Nature du document Image fixe
Date de création 06/09/1911
Lieu(x) lié(s) France
Fiche vérifiée par Comité Albert Ier
Collection Archives et Bibliothèque du Palais princier de Monaco
Référence de la source APM - PH 1290-1295
Date de mise en ligne 19/09/2025

Description

Le 6 février 1911 a lieu le lancement de la seconde Hirondelle, navire construit par les Forges et chantiers de la Méditerranée, à La Seyne-sur-Mer.

Le Journal de Monaco du 14 février 1911 rend ainsi compte de l'évènement : "Dès neuf heures du matin, les chantiers de La Seyne voient affluer du monde et quand 10 heures et demie sonnent, la cille sur laquelle repose l'Hirondelle est entourée d'une foule compacte qui a pris place sur le terre-plein ou qui s'est pittoresquement juchée sur les cales voisines ou sur des bateaux en -achèvement."

Sur l'une des photographies , on voit le prince accompagné du lieutenant de vaisseau Bourée, du compte de Lamotte d'Allogny, chef de sa Maison, de M. Widmann, président de la Société des Forges et Chantiers, se rendant au débarcadère, accompagné du Général Sebert, de l'Institut, vice-président, et de quelques ingénieurs,, de l'Amiral Jauréguiberry, préfet maritime, et d'autres personnalités. 

 

A cette occasion, le prince prononce le discours suivant : « Vous lancez le quatrième , navire avec lequel j'aurai poursuivi l'étude de la mer, et je suis sûr que cet instrument, sorti d'un chantier tel que le vôtre, sera digne de servir la Science. « Vous, Messieurs, vous devenez ainsi les associés de mon oeuvre ; je n'oublierai pas vos efforts pour m'aider à l'accomplir. « Et je souhaite la prospérité croissante d'une maison assise sur un principe d'honneur qui devrait inspirer tous les travailleurs. Mais si je félicite les 'chefs, j'adresse l'expression de ma sympathie aux ouvriers qui maintiennent ici une discipline tie travail avec laquelle ils ont prospéré dans la concorde. Eux également seront pour toujours associés dans mon souvenir aux succès  de mes entreprises scientifiques. Aussi, je lève mon verre pour la conservation de cet ensemble laborieux si respectable qui réalise  le rêve des hommes sincèrement préoccupés de progrès social."