Histoire abrégée de la Principauté de Monaco

Histoire abrégée de la Principauté de Monaco

1/1
Langue Français
Nature du document Document écrit publié
Date de création 01/01/1913
Lieu(x) lié(s) Monaco
Fiche vérifiée par Comité Albert Ier
Collection Autres fonds à Monaco
Référence de la source Imprimerie de Monaco
Date de mise en ligne 25/09/2025

Description

Ce manuel d'histoire à destination des élèves des écoles primaires nous intéresse à un double titre. 

Il est daté de 1913, sous le règne du prince Albert Ier, mais couvre la période jusqu'en 1920 (date plus probable de son édition). 

Sans mention d'auteur, il est sans doute le fruit du travail de Léon-Honoré Labande (1867-1939), historien et alors conservateur des archives et de la bibliothèque du Palais princier depuis 1906.

 

Ainsi commence le chapitre consacré au prince Albert Ier :

"Avènement du prince Albert

Le Prince Albert Ier succéda à Charles III le 10 septembre 1889. C’est lui-même un savant, qui a mérité par se travaux l’honneur très envié de faire partie de l’Institut de France en qualité de membre associé de l’Académie des Sciences. Depuis sa jeunesse, il se consacre à l’étude de l’Océanographie, c’est-à-dire de l’atmosphère marine, des courants de la mer, de ,la composition de ses eaux, des plantes et des êtres animés qui y vivent. Pour cette science nouvelle, il a créé à Monaco un très beau Musée et à Paris un Institut international d’Océanographie.

Il a fait explorer d’autre part, le sol de la Principauté et des environs immédiats, pour y retrouver les vestiges des hommes primitifs. Le produit de ses fouilles auprès de la frontière italienne, dans les grottes de Baoussé-Roussé, constitue à Monaco un Musée d’Anthropologie préhistorique des plus précieux pour la connaissance des êtres qui vécurent aux époques les plus lointaines. Les recherches qu’il a fait opérer dans ce sens se sont étendues, notamment dans les pays français et espagnols. Pour les diriger, il a fondé à Paris un deuxième Institut international, celui de Paléontologie humaine. Une autre création d’un même caractère international avait déjà été l’œuvre du Prince Albert, celle d’un Institut de la Paix. Primitivement, le siège en avait été établi à Monaco : il a été transféré à Paris."